La psychogénéalogie

Historique
La psychogénéalogie est née de la généalogie
et d’une des branches de la psychologie :
la psychanalyse, née en Europe au début du XXe siècle.
C’est donc au début du XXe siècle que naît
la psychogénéalogie, qui puise ses racines dans
les travaux sur la psyché, le conscient et l’inconscient.
La première personne à employer le mot
psychogénéalogie est Anne Ancelin Schutzenberger. Professeure de psychologie clinique à l’université
de Nice et psychanalyste, elle a travaillé avec de célèbres psychologues, comme Françoise Dolto et Carl Rogers.
Elle est notamment l’auteure de « Aïe mes aïeux », livre incontournable dans le domaine de la psychogénéalogie.
Depuis les années 2010, la psychogénéalogie
connaît un succès grandissant dans le domaine
du développement personnel.
Elle est utilisée à titre thérapeutique afin de trouver
des réponses, mais surtout des clés d’un mieux-être.
C’est une branche de la psychothérapie qui intègre
la généalogie et le contexte familial de manière
systémique dans le travail thérapeutique.
Nous cherchons à « guérir » un trouble par un travail
sur la psyché du consultant à travers les générations
qui lui précèdent.
La psychogénéalogie : pour qui et pour quoi faire ?
La psychogénéalogie s’adresse à tout le monde, à chacun désirant avancer, évoluer et se comprendre. C’est la connaissance
de sa lignée, de ses ancêtres. Elle est utile afin de répondre à de nombreuses problématiques, par exemple si :
• Vous vous sentez bloqué dans une situation,
comme dans une impasse,
• Vous avez l’impression de cumuler les échecs,
• Vous avez peur de répéter des schémas familiaux,
notamment le schéma de vos parents,
• Vous souffrez d’une addiction, de phobies,
d’angoisses inexpliquées,
• Vous ressentez des difficultés à construire (ou vous construire),
• Vous ne parvenez pas à avoir d’enfant malgré les tentatives médicales,
• Vous ne comprenez pas certains de vos comportements,
• Vous avez l’impression de subir le poids d’un secret de famille. Inconsciemment vous savez qu’il y a quelque chose, mais n’avez pas encore élucidé ce mystère, ces non-dits.
• Vous vous sentez “étouffé” par votre famille,
• Vous ressentez une grande tristesse et/ou vous êtes déprimé chaque année à la même période (il ne s’agit pas forcément de dépression hivernale),
• Vous souhaitez en apprendre plus sur vous, mieux vous connaître,
• Vous êtes atteint d’une maladie, d’un trouble, de réactions cutanées ou même d’un handicap.
La psychogénéalogie peut être utile (toujours en complément de la médecine) pour les crises d’angoisse, les problèmes
ou maladies, les émotions envahissantes, les échecs répétés dans un certain domaine, etc.
L’approche généalogique apporte un éclairage différent des autres thérapies. Elle est d'ailleurs souvent associée à d’autres techniques comme l'hypnose, le bio décodage, l'EFT, l'EMDR, la sophrologie, etc.
Quels sont les 10 grands principes de la psychogénéalogie ?
La psychogénéalogie trace le chemin de la compréhension, de nos héritages familiaux et de leurs impacts sur nos vies.
Pour cela, elle suit dix grands principes qui nous guident vers une exploration approfondie de notre histoire, de nos blessures
et de nos potentiels. Les voici :
• Nos maux (m-a-u-x) sont parfois hérités de nos ancêtres
• Nous sommes pris dans un filet de loyautés familiales invisibles
• Les secrets de famille et les traumatismes non digérés
ont un impact sur les descendants
• En se guérissant soi-même, on guérit sa famille
• Trois histoires s’entrecroisent : celle de l’individu,
celle de la famille, et celle, plus large, de son pays
• Nous ne naissons pas au hasard
• La transmission intergénérationnelle se fait de manière
inconsciente
• Le corps s’exprime, par des gestes, des tons de voix,
des mimiques
• Tous les signes non verbaux d’une personne sont fondamentaux
• Chaque famille vit dans un mythe familial
« L’enjeu est enfin de sortir du chaos, de la pensée,
de l’indicible, du non-dit et de la répétition et d’assumer son histoire familiale et son passé. »
Anne Ancelin Schützenberger
